Un terrain d'observation pour les chercheurs

Un zoo ancré dans le monde de la recherche

Le Zoo de Montpellier est un lieu exceptionnel pour la recherche scientifique en biologie animale et végétale, en écologie, en éthologie et en santé. Les chercheurs y trouvent un terrain privilégié d'observation et de collecte de données et coopèrent avec le zoo pour mener à bien leurs études. 
Ces travaux collaboratifs permettent d'en savoir plus sur les modes de vie des animaux, leurs comportements, les maladies qui peuvent les toucher ou toucher les humains qui travaillent à leurs côtés. Ces nouvelles connaissances enrichissent les pratiques des professionnels pour mieux préserver des espèces menacées, améliorer le bien-être des animaux élevés en captivité ou mener des campagnes de prévention en santé.

Du fait de la présence importante de laboratoires de recherche en sciences de l'environnement à Montpellier, le zoo a pu créer de nombreux partenariats avec des unités de recherche aussi bien locales, que nationales et internationales.
Ces partenariats participent au dynamisme de la culture scientifique de Montpellier par la vulgarisation et la sensibilisation des publics aux actions de recherche.
 

Quelques partenariats et projets de recherche

Le Zoo de Montpellier a pu participer à de nombreux projets comme :

• Une étude de long terme sur le comportement des mésanges charbonnières en période de reproduction avec le Centre d'Écologie Fonctionnelle et Évolutive (CEFE). Ce projet étudie les différences entre mésanges vivant dans des milieux plus ou moins urbanisés dans un contexte de changement climatique.
   
• Des études en épidémiologie avec l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), notamment sur les virus du Nil occidental et Usutu transmis par les moustiques. Le zoo fournit donc régulièrement des échantillons de sang d'animaux (oiseaux et mammifères) pour évaluer la circulation de ces virus au sein d'espèces différentes.
   
• Une étude menée par le Museum National d'Histoire Naturelle (MNHN) visait à élaborer un outil d'analyse pour les douanes. Cet outil permettrait de différencer des poils d'animaux domestiques comme l'alpaga de poils de vigogne, un animal sauvage et protégé. Il faciliterait ainsi le travail de lutte contre le trafic d'animaux et d'objets d'origine animale.
   
• Un nouveau projet démarre en partenariat avec l'Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'alimentation et l'Environnement (INRAE) sur différentes espèces de tiques et les maladies qu'elles peuvent transmettre. Le zoo étant dans un couloir de migration d'oiseaux sauvages, ces derniers peuvent également apporter des espèces de tiques exotiques encore peu répandues en France. Le projet vise ainsi à connaître la diversité des tiques se trouvant au zoo et d'analyser les pathogènes qu'elles peuvent porter (virus, bactéries, parasites etc.).

Le Zoo de Montpellier participe également activement à des études en éthologie et bien-être animal avec le bureau d'étude spécialisé AKONGO. Ces campagnes d'observation du comportement de nos animaux vise à évaluer leur bien-être et élaborer des solutions (enrichissements, aménagements d'enclos etc.) pour l'optimiser sur le long terme.